Publié dans Société

Prix des légumes - Les tomates et les oignons sont moins chers

Publié le vendredi, 22 novembre 2024

Les prix des légumes connaissent une évolution contrastée. Selon Patricia, une fournisseuse de légumes à Sabotsy-Namehana, les tomates, autrefois vendues très cher, connaissent une baisse de prix. Elles sont actuellement proposées entre 800 et 1.000 ariary chez les distributeurs. Les oignons suivent une tendance similaire, leur prix ayant chuté de 6.000 ariary à 1.800 ou 2.000 ariary le kilo. Cependant, d’autres produits connaissent une hausse de prix. Les légumes-feuilles, notamment, subissent une forte inflation, conséquence directe du manque d'eau dans les champs.

Cette pénurie a rendu la culture de ces légumes difficile. Les producteurs se voient contraints de vendre leurs paniers entre 8.000 et 12.000 ariary, tandis que les revendeurs les proposent entre 12.000 et 15.000 ariary. Autrefois, le prix des légumes-feuilles était d'environ 3.000 ariary pour les agriculteurs. Les courgettes, elles aussi, connaissent une hausse notable. Depuis hier, leur prix a bondi de 1.200 à 2.000 ariary, et également  élevé chez les revendeurs. La rareté des produits et leurs prix élevés découragent de nombreux acheteurs, malgré la demande accrue pour certaines légumes, comme les courgettes. Toutefois, il existe un espoir que les prix baissent avec l’arrivée des pluies, ce qui permettra aux producteurs de reprendre les cultures. 

Fluctuation des prix

D'après une experte en la matière, la variation de prix des légumes sur le marché est principalement due à des facteurs climatiques. L'insuffisance d'eau constitue un obstacle majeur pour la culture des légumes-feuilles, qui dépendent d'un approvisionnement constant en eau. Cette situation a ainsi réduit leur rendement, entraînant une hausse des prix, tandis que la demande reste stable et l'offre limitée. En revanche, la baisse de prix des tomates et des oignons peut être attribuée à une amélioration des conditions de culture et une meilleure disponibilité des produits, permettant aux distributeurs de réajuster leurs tarifs. Quant aux courgettes, la montée de leur prix résulte d'une forte demande combinée à une production limitée en raison des conditions de culture. Avec l'arrivée de la saison des pluies, les prix devraient se stabiliser, bien que la régularité des précipitations soit importante. Pour garantir une offre continue et réguler les prix, les producteurs doivent diversifier leurs pratiques agricoles et adopter des solutions d'irrigation efficaces. 

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • L’ordre public
    Un précieux bien public à protéger, un trésor national à haute valeur ajoutée en somme, un patrimoine immatériel à sauvegarder, l’ordre public caracole en tête des priorités qu’il faille avoir sous contrôle en premier lieu. Dans un pays où l’ordre public est absent en ce sens qu’il glisse vers l’anarchie, il ne peut pas y avoir une chance d’aboutir à la réussite. Dans un pays où le trouble dans tous ses états prédomine, la sérénité part en fumée et la confiance disparait. L’ordre public, la sérénité et la confiance, trois en un, garantit le développement. Comme tout trésor, l’ordre public en abrégé OR car il s’agit réellement de l’or, se cherche et se préserve précieusement.

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